NJDOT – Pont du Beach Boulevard

Problème de dégradation du nouveau tablier du pont

Le tablier, coulé en 2010, présentait des fissures importantes et une détérioration prématurée.

Les objectifs spécifiques de l’enquête visaient à cerner la ou les causes de fissuration, à en déterminer l’incidence sur la durée de vie résiduelle du tablier, à évaluer la performance de l’application de scellant, et à évaluer l’efficacité des différents scénarios de réparation pour prolonger de 50 ans la durée de vie utile du tablier de pont.

Déterminer les causes des fissures prématurées

L’expertise de SIMCO a été sollicitée pour examiner le tablier nouvellement construit du pont Beach Boulevard, situé à Ocean County, au New Jersey. Le pont est sous la responsabilité du Département des transports du New Jersey (NJDOT).

Le mandat de SIMCO prévoyait la réalisation d’une étude visuelle, la caractérisation du béton et des calculs numériques effectués à l’aide de son outil de modélisation prédictive STADIUM®.

Une inspection sur le terrain a été réalisée pour déterminer la disposition et les caractéristiques distinctes des fissures. Des analyses et des calculs numériques ont ensuite été effectués pour évaluer la pénétration future des chlorures dans le tablier et déterminer le temps avant l’initiation de la corrosion. SIMCO a déterminé que dans des conditions idéales, l’utilisation d’un revêtement pouvait retarder l’initiation de la corrosion, mais que la présence de défauts localisés, comme des fissures, un effritement et des variations d’épaisseur, pouvait nuire grandement à sa performance au fil du temps.

Stratégies d’intervention

Différents scénarios de réparation ont été modélisés dans le but de trouver la meilleure option pour prolonger la durée de vie utile du pont. À la suite de discussions avec le client, des revêtements en asphalte et en béton modifié au latex ont été modélisés. En fonction de l’analyse de la pénétration future des chlorures, SIMCO a déterminé la meilleure option de réparation et a formulé des recommandations pour repousser le temps avant l’initiation de la corrosion de 8 ans, comme prévu à l’origine, à plus de 50 ans.