Construit dans les années 1930, le Wright Memorial Bridge est aujourd’hui emprunté chaque année par des millions de voyageurs qui traversent la baie d’Albemarle. Le pont à quatre voies enjambe les cinq kilomètres de la baie d’Albemarle qui séparent le comté de Currituck sur le continent des plages se trouvant sur les îles-barrières du comté de Dare. Pratiquement chaque visiteur qui se rend dans les Outer Banks à partir de la Virginie et des États au nord traversera le pont en cours de route.
Le Département des transports de la Caroline du Nord (NCDOT) a fait appel à SIMCO pour effectuer une évaluation de l’état actuel de la structure et pour déterminer la durée de vie résiduelle de la partie du Wright Memorial Bridge qui traverse la baie de Currituck. Les résultats ont été utilisés dans le cadre d’une évaluation dont l’objectif était de recommander des options de réhabilitation ou de reconstruction pour les éléments en béton.
La portée des travaux de SIMCO comprenait des observations de la structure, des prélèvements d’échantillons de béton, des essais en laboratoire et des simulations numériques. Les résultats de l’analyse ont été utilisés pour élaborer un programme de réparation et d’entretien afin de prolonger la durée de vie utile de la structure de 30 ans.
Une analyse de durabilité a été réalisée pour chaque élément à l’étude. Des calculs ont également été effectués à l’aide du logiciel de modélisation numérique STADIUM® de SIMCO dans le but de déterminer les conditions d’exposition en reproduisant les profils expérimentaux de chlorures. Les résultats ont tous indiqué que plus les éléments sont loin de la surface de l’eau, moins ils sont exposés aux chlorures et à l’humidité.
Par la suite, des calculs fondés sur les conditions d’exposition spécifiques au pont ont été réalisés pour évaluer le risque de dégradation future du béton sur une période de 50 ans (c.-à-d., principalement la pénétration de chlorures et la détermination du temps avant l’initiation de la corrosion à la profondeur des armatures). La possibilité de ne pas faire de réparations a été envisagée en premier. Selon les calculs effectués, la corrosion est déjà initiée ou sera initiée au cours des 50 prochaines années dans les accotements du tablier de pont, les chevêtres de type I, la partie inférieure des colonnes, les colonnes et de la semelle. Il n’est pas prévu que les voies de circulation, les âmes de poutre et les chevêtres de type I présentent des dommages importants liés à la corrosion. Il demeure toutefois possible que la corrosion se forme dans de petites zones de ces éléments, là où les conditions locales sont propices à l’initiation de la corrosion, comme les zones d’accumulation d’eau et de faible enrobage.
Diverses méthodes de réparation ont été envisagées et des calculs ont été effectués à l’aide de STADIUM® pour évaluer la durabilité des différentes options. Les calculs tenaient compte d’un seul matériau de réparation, qui a été sélectionné parce qu’il offrait un bon compromis entre une résistance élevée aux chlorures et la compatibilité des propriétés avec le béton d’origine.
Selon les résultats des calculs et les estimations des coûts, un programme détaillé de réparation visant à maintenir la structure en bon état pour les 30 années à venir a été établi pour chacun des éléments. Dans bon nombre de cas, les options de réparation ont été adaptées aux différentes sections des éléments. Le coût estimé total du programme de réparation est légèrement supérieur à 31 millions de dollars. Un échéancier recommandé a été fourni pour les réparations, et les priorités ont été établies. Le programme complet doit s’échelonner sur les 10 prochaines années, et les réparations d’entretien seront effectuées aux 5 ans.
Un programme de réparation détaillé a été élaboré pour maintenir la structure en bon état pour les 30 prochaines années, avec un coût total estimé à environ 31 millions de dollars. Les priorités d’intervention ont été établies pour les 10 prochaines années, incluant des travaux d’entretien et de réparation réalisés à tous les 5 ans.